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Projet de pôle hospitalier de La Teste de Buch

lundi 29 juin 2009

Suite à l'actualité sur le projet de pôle hospitalier à La Teste de Buch, l'ADPPM, Bassin d'Arcachon Ecologie, la SEPANSO Gironde et Vive la Forêt vous adressent la réaction exprimée ci-dessous:
 
Association de Défense et de Promotion de Pyla-sur-Mer, Bassin d’Arcachon Ecologie, SEPANSO Gironde, Vive la Forêt. 
 
Pôle hospitalier : projet d’une implantation sur un site écosensible et inondable
 
Nos associations, qui ont réagi à l’enquête publique sur le projet de création d’un nouveau pôle hospitalier, remarquent que, si l’utilité de cette installation ne saurait se discuter, l’implantation qui en est prévue aujourd’hui est, sous plusieurs aspects, surprenante.
 
- Nous constatons avec étonnement l’absence d’étude d’impact et le fait que des choix très singuliers aient été faits d’après des études non fournies au dossier ;
 
- La reconfiguration du pôle hôpital-clinique pourrait être envisagée sur le site actuel de l’hôpital de La Teste, au moindre dommage pour l’Environnement et sans surcoût ;
 
- Entre La Teste de Buch et Gujan Mestras, le projet de pôle nouveau est souhaité dans la coupure d’urbanisme que l’Etat a toujours insisté pour préserver, d’autant que la loi l’impose;
 
- Le site pressenti subit de ponctuelles inondations par remontée de la nappe superficielle. Ce danger est accentué par le risque de rupture des retenues vétustes du Canal des Landes, exutoire du Lac de Cazaux ;
 
- L’emprise de l’actuel hôpital est d’environ 13 ha alors que le futur pôle n’en fait que 12 et doit accueillir, en plus, la clinique. On ne peut qu’être surpris que le projet tienne dans 12 ha inondables et pas dans 13 ha non-inondables ;
 
- Situé à moins de 100 m du terrain de projet d’implantation du pôle hospitalier, le  Canal  des  Landes est un site remarquable, Espace Naturel Sensible (ENS) du Département.
Cet écosystème fragile dépend de  la  protection de la qualité de ses eaux et de la quiétude des nombreuses espèces protégées qui y vivent ;
 
- Une implantation routière est prévue, traversant le Canal des Landes à environ 300m en amont de l’axe routier A 660-N 250.  Cette nouvelle route condamnerait l’ENS départemental. A supposer que le pôle hospitalier doive être implanté dans un espace proche de l’axe autoroute-voie directe, l’accès pourrait en être assuré directement par le rond-point de La Hume, sans mutilation supplémentaire du Canal des Landes…
 
Autant de remarques qui doivent conduire à reconsidérer le projet actuel.
 
Nos associations restent bien sûr à disposition pour développer cette thématique.
 
Très cordialement.
 
Françoise Branger
www.bassindarcachonecologie.org

INFOS :

Plan de situation du futur pôle santé (source www.ch-arcachon.fr ) :  http://www.ch-arcachon.fr/PDF/PlanSituationPigPsaLaHume092008.pdf 

Schéma de principe (source http://www.ch-arcachon.fr/ ) : http://www.ch-arcachon.fr/PDF/Sch%E9maPrincipePigPsaLaHume092008.pdf


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 LO! si j'ai bien tt compris ...! il y a , enfin , du projet de route ds l'air du Bassin ? dps 34 ans que ns vivons ici ( travail ) les automobiles s ' y entassent un peu plus chaque année avce 2 seules accés actuellement , on étouffe ! et le pôle de santé ? la conduite de gaz qui traverse le terrain est-elle dévié !? ce sera prévu pour quand cette réalisation ? la retraite approche à gd pas et ns aurons besoin de maisons de retraite aussi !!!!! d'ici là où serons nous ? !!!!!!!!!!!!!!!! bon vent ! Jojo du Bassin
 
Jojo Arcachon

 Le Canal des Landes est certainement un ENS. Mais il est complètement abandonné par le Département. Vous voulez des photos ? Alors, que le Conseil Général le restaure pour qu'il devienne un fossé de drainage des eaux, avec des fossés adjaçants. C'est ainsi que l'ingénieur Jules Chambrelent a asséché les landes de Gascogne pour les transformer en un million d'hectares de forêt (plus que 900.000 aujourd'hui).
 
Xavier Arcachon

 Ces critiques paraissent assez fondées mais c’est en dehors de toutes argumentations contradictoires. Je me pose donc plusieurs questions : Le site envisagé est-il réellement protégé et/ou inconstructible ? Si c’est le cas, la construction devrait y être impossible. Si ce n’est pas le cas, faut-il commencer par agir pour tenter de le rendre inconstructible ? Dans le cas contraire, d’autre localisation industrielle/ ou d’extension de la zone Industrielle de La Teste ne souhaiteraient-elles pas s’implanter d’office à la place de l’hypothétique Hôpital ? Et dans ce cas, pour quel avantage ou désavantage ? Y a-t-il des inconvénients à continuer à se servir de la localisation actuelle du site de Jean Hameau ? Quels sont-ils ? Quels sont notamment, en termes d’économie/écologie (en dehors des arguments contenus dans cet article) les inconvénients à réaménager/re conditionner les bâtiments actuels par rapport à la construction ex nihilo ? Si la position « excentrée » par rapport à la population desservie (COBAS, Val de l’Eyre et une partie au moins de la COBAN je crois) du site actuel est un argument majeur (ce que j’ignore mais qui est possible), quel autre site facilement accessible serait imaginable ? Merci de votre réponse
 
François Bretegnier Gujan Mestras

 ancien administrateur au conseil de l'hopital,j'ai eu l'occasion de donner mon sentiment et d'inscrire mes commentaires sur le registre d'enquête publique à la TESTE:cette affaire est la démonstration de ce que peut produire une démocratie exessivement prompte pour imposer une décision importante hors de toute transparence et dans la précipitation ceci afin de spolier le public d'une réelle concertation participative,vos arguments sont les miens,mais au dela les millions d'euros utilisés pour un service d'urgence neuf il y a 5 ans l'auront été en pure perte,quel acteur dissimulé,quel systéme non identifié va profiter de cette oportunité immobiliére sur les 13 hectares presque en centre urbain?
 
serrano la TESTE

 Monsieur Serrano, Vs voulez dire que les 13 hectares pourraient bien servir à autre chose de " plus rentable" qu'un pôle de Santé ?
 
Jocelyne Arcachon

 Restons SVP dans une discussion ouverte apolitique en ne recherchant que l'intérêt général. Pour les habitants du Sud-Bassin et de Nord-Landes (Sanguinet), La Hume, à l'intersection de la voie directe et de la route de Sanguinet, me semble logique. Le problème de zone inondable et/ou de protection des ragondins me semble totalement hors-sujet. Comme d'ailleurs le sujet lui-même ...
 
Xavier Arcachon

 L'emplacement du futur "pôle santé" est une erreur à de nombreux titres et un scandale budgétaire. 1/ Il était trés bien où il était, mais la vente du futur ancien terrain est déjà programmée pour environ 18 000 000 €. Je passe en silence sur le prix de vente du terrain de la clinique.. 2/ Le déplacement imposé à la collectivité de la conduite de gaz qui traverse en diagonale ce terrain, implantée en 2003 coûte au contribuable local 1 000 000€ 3/ la vente du terrain rapporte à la collectivité 1 100 000000€ - 1 000 000€ soit 100 000€ en théorie pour 11 ha 4/ Le canal deviendra t il une supercraste
 
BASSINDARCACHON LATESTEGUJANLETEICHARCACHON

 Nuance : les responsables de Bassin d'Arcachon écologie (BAE) ne sont pas contre le futur pôle de santé mais contre l'emplacement qui a été choisi. Un communiqué signé par Françoise Branger, explique leur position. « Nous désapprouvons vivement le transfert vers un espace plus petit, contigu au canal des Landes, écologiquement très sensible et soumis aux risques d'inondations. La présentation fallacieusement idyllique d'hôpital-jardin oublie délibérément que le pôle envisagé serait au contraire extrêmement nuisible au site écosensible du canal des Landes et à ses abords. Il serait, de plus, desservi côté gujanais par une route nouvelle portant directement atteinte au canal des Landes, au canal des Forges et à la Craste Baneyre, cours d'eau très riches, mais aussi très fragiles aux perturbations et aux pollutions. Le projet empiète aussi sur une zone humide près du canal, qui était protégée jusqu'ici. » Légèreté et précipitation Selon Bassin d'Arcachon écologie, le futur pôle « supprimerait une coupure d'urbanisme prévue par la loi, imperméabiliserait des sols inondables, détruirait des espaces naturels ainsi que les corridors biologiques et la trame verte et bleue dont les lois Grenelle réclament la préservation. » Ça n'est pas tout : « Au risque avéré d'inondation par remontée de nappe, s'ajoute le risque de rupture des ouvrages vétustes de retenue du canal, comme l'indiquent plusieurs rapports réalisés à la fin des années 1990 à la demande de la commune et du Siba. Ces études n'ont d'ailleurs pas été présentées au public ou aux commissaires enquêteurs pour concertation lors du projet d'intérêt public, pas plus que lors des enquêtes publiques des communes, ce qui constitue de graves manquements. Nos associations ont porté l'étude Sogelerg à la connaissance du commissaire enquêteur qui, en conséquence, a émis des réserves sérieuses. » Du coup, BAE dénonce un projet pensé dans la « légèreté » et la « précipitation sans précaution environnementale et en augmentant l'étalement urbain ». Pour eux, il fallait reconstruire sur l'actuel site Jean-Hameau.
 
David Patsouris Arcachon

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