Va-t-on laisser raser le « chalet Pedesclaux » sans rien dire ni faire ?
Le "chalet Pedesclaux" est en réalité un ensemble de 2 belles villas de la seconde moitié du 19ème siècle se trouvant 29 et 31 avenue Sainte Marie à Arcachon, à l’angle du boulevard de l’océan. La photo ci-dessus est la "maison de maître", côté Bassin, et voici "la maison des gardiens", côté rue :
La villa principale est aujourd'hui menacée (et l'autre certainement aussi), car un promoteur immobilier et ses alliés divers et variés ont un projet de résidence "moderne". Mais il leur faut obtenir le permis de démolir, ce qui est aujourd'hui de plus en plus difficile pour une villa patrimoniale, et heureusement.
Cette villa est ancienne et pas en parfait état (la toiture en particulier car il semblerait qu'on la laisse volontairement se dégrader). En voici une image d'époque trouvée sur le site www.leonc.free.fr :
Vous admirerez la tour, qui est toujours là (mais lézardée), pour combien de temps encore ?! "On" la laisse se dégrader jusqu'à demander un arrêté de mise en péril pour en obtenir la démolition.
Quand je dis que le gérant de la copropriété la laisse volontairement se dégrader, voici des photos de l'état actuel de son entablement, de la terrasse et du résultat sous la dalle, qui s'effondre :
A vous de juger de l'efficacité de ce gérant, qui a pignon sur rue et qui, malgré une sommation par huissier, ne fait pas faire les travaux de réabilitation et de sauvegarde indispensables. Mais sans doute est-il partie prenante dans la démolition des 2 villas et la construction à leur place d'un immeuble-clapier sans caractère ...
Alors, vous qui aimez nos belles villas qui sont un charme important d'Arcachon, réagissez !
Xavier Hessel
"La caution de certains professionnels de l'immobilier, peu soucieux de déontologie, et l'insertion depuis 30 ans de fraudes convergentes dans tous les actes officiels des deux copropriétés, conduisent à octroyer de faux droits à un groupe d'occupants aux titres irréguliers présentés comme le syndicat de copropriété légitime et à attribuer de faux torts à des copropriétaires minoritaires, de façon à permettre l'engagement de faux procès pour obtenir la validation judiciaire de ces bases frauduleuses.
L'obtention du blanchiment par voie judiciaire de trente années de violations de la législation et de dégradations volontaires en réunion aboutit à l'élimination planifiée de ces copropriétaires minoritaires qui s'opposent à cette opération immobilière.
Il apparaît clairement désormais qu'un particulier, promoteur immobilier de surcroît, n'aurait jamais obtenu de l'Administration l'autorisation de démolir un tel ensemble architectural classé à l'ERB (Eléments Remarquables du Bâti), et que seul le statut de la copropriété avec le concours de quelques professionnels permettrait ce passage en force.
Le détournement du statut de copropriété permet ainsi de légaliser des atteintes graves au patrimoine d'Arcachon.
Il faut savoir par ailleurs que les noms des professionnels concernés apparaissent dans de nombreuses affaires immobilières, financières et judiciaires autour du bassin."
Y.B.