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Décharge d' Audenge, Bassin d'Arcachon. Pollution, lixiviats et résurgences, le pire pour le Bassin d'Arcachon ?

jeudi 17 janvier 2013

La décharge d'Audenge est une aberration, comment l'État a t'il pu laisser s'installer une des plus grandes décharges d'Aquitaine dans le bassin versant Est du Bassin d'Arcachon (2ième décharge d'Aquitaine, 2 millions de tonnes de déchets). Les nuisances de cette décharge sont, de loin, les pires que connaisse le Bassin : les nappes d'eau de ruissellement (celles qui se situent à environ 7 m de profondeur et dans lesquelles nous puisons l'eau de nos puits) qui traversent la décharge (et toutes celles du nord-bassin) se chargent du lixiviat des décharges et s'écoulent inexorablement sous les vases du nord-bassin et beaucoup, par résurgence, dans le Bassin. Une implacable pollution. Sur ce sujet sensible, j'ai souhaité redonner la parole à un ancien du Bassin,  pêcheur d'anguilles et puisatier traditionnel (une grande connaissance de nos sous-sols), à son époque les soles lui passaient entre les jambes dans les rouillets (on les péchait à la fourchette), il y avait des canards plein le ciel. Il a tout vu, les premières décharges sauvages, l'enfouissement des déchets, la détérioration des vasières, l'aveuglement des élus. 

P.RANSINAN pour Bassindarcachon.com

Lixiviats et résurgences, la pire des pollutions pour les vases et les eaux du Bassin d’Arcachon.
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Les vases devant Lanton, Taussat

Il y a une vérité derrière chaque dérèglement, cet article est basé sur ce principe, pas facile à développer tant les vérités peuvent être nombreuses en fonction du choix des analyses.

Depuis 1985, curieux de nature, je me suis intéressé à ce que je considère être la plus « importante pollution du Bassin », j’ai nommé les lixiviats et leurs résurgences qui pénètrent les vases du Bassin. Ces fameux jus de nos anciennes décharges toujours enfouies sur le nord du Bassin d’Arcachon et leur impact dramatique sur le milieu :

L'empoisonnement de la vase, à partir de là, la mort du varech (les zostères) et celle du naissain (mais on peut me dire le contraire).

Je rassure immédiatement mes détracteurs, je ne suis pas un « savant », je ne peux rien prouver, ce qui va faire hurler de rire les stupides et les imbéciles, mais mon expérience, l’observation, la logique et le bon sens (qui sont les preuves du pauvre),  devrait je l’espère nous éclairer.

Certainement que le Bassin que je vais vous décrire va vous apparaître bien différent que ce que vous pouviez en savoir ou connaître à  ce jour.

Avant tout un peu d’histoire : le bassin dans ses origines était un delta, le delta de Leyre ou fleuve bicéphale (la Grande leyre et la Petite Leyre, formant Leyre), 118 km de long (virgule, 400 mètres pour les grincheux). La Leyre prend sa source au marais de Platiet à côté du village de Sabres dans les Landes, mais cette eau vient bien entendu de bien plus loin, des glaciers des Pyrénées, ceci est important, sachez que le système hydraulique du sous sol est considérablement plus important que l’eau  qui court sur le sol ferme.

Plus tard, au fil du temps, le delta  est devenu lagune, puis le Bassin tel que vous le connaissez  actuellement. Les alluvions de la Leyre, les décompositions multiples, les coquillages, huîtres, moules, les végétaux divers ont produit au fil du temps les vases actuelles.

Aujourd’hui le Bassin d’Arcachon est en souffrance, on parle de réchauffement climatique, de pollution, d'acidification des eaux, de turbitude, de maladies, les causes sont certainement multiples mais, et l'homme dans tout ça ? Il y a eu les  Bituriges Vivisques, les Boïates…le long de la Leyre, ceux-là n’ont pas du faire grand mal, Il y a eu aussi les romains, eux ont laissé des vestiges mais pas de pollution, puis les « premiers habitants » vers 1850 , bof bien trop peu nombreux et à cette époque on récupérait tout. Avant guerre ? On n’était toujours pas très nombreux, et les habitants des villages entretenaient les fossés, les chemins ainsi que le Bassin, tout se faisait à la pelle et au tombereau, tiré par un mulet. Qui n’a pas apporté à cette époque, (dure sans doute mais bénie et saine), une latte coupée au matoucat pour marquer un chenal ? Ou aider un voisin à nettoyer son parc (ou à le construire ?) Tout allait plutôt bien pour les hommes et la nature a cette époque .

Jusque dans les années 60, 70, la vie était belle, mais voilà le trop beau a une fin, se développa alors (à partir de 1960) la société de consommation avec dans son sillage ses lots de déchets. En 1970, en gros, les ennuis ont sérieusement commencés : les premières poubelles sauvages dans la forêt, les premiers touristes en nombre et les mairies derrière qui, par camions entiers, récupéraient au bord des routes les détritus “balancés” dans la nature (les premiers feux de forêt aussi), les maires ont donc ouvert des sites d’enfouissement pour les déchets et ça été le top départ, le début des grandes décharges.

Sauf que nous sommes au bord du Bassin d’Arcachon, une zone environnementale d'exception, la plus grande écloserie d’huîtres d’Europe (le naissain), une nurserie pour deux milles espèces d’animaux marins dont les 2 espèces d'hippocampes vivant en France, un fabuleux et unique éco-système.

Bien sur il y a eu une étude, pour couvrir les actes, qui a conclue que l’enfouissement des déchets pouvait se faire sans danger pour les nappes phréatiques et le Bassin en contre-bas, ben voyons, on croit rêver. Qui peut donner des conseils pareils et des gens responsables le croire.

Ce qui a été déposé dans ces décharges publiques à proximité des plages dépasse l’imagination, tout se calcule en millions de tonnes. Quand on pense aux 40 hectares de dépôts d’Andernos, à ceux d’Audenge, d’Arès, Lège et du Porge, un cerveau humain peut difficilement imaginer les volumes et les poids, c’est gigantesque.

Des tonnes de batteries de voitures, des cuves pleines de mazout, du plomb, du cuivre, des millions de litres d’huile de vidanges, des voitures et des bateaux entiers, les déchets ménagers par millions de tonnes, des résidus d’hôpitaux.

J’ai vu tout ça de mes propres yeux et beaucoup d’autres avec moi. Il c’est jeté des tas de choses bizarres là dedans, des choses interdites, même à l’époque, beaucoup de gens d'ici sont au courant, je les engage à témoigner sur ce forum.

Cet enfouissement c’est fait  là tous les jours, pendant près de quarante ans sans que l’on ne dise pratiquement rien. Les maires étaient dépassés, sans solutions et ça a continué.

L’IMPACT DES DÉCHARGES

Pour schématiser, les décharges se composent de trois dimensions : longueur, largeur et profondeur. Tout cela a un poids, les décharges se tassent et s’enfoncent graduellement tous les jours un peu plus dans notre sol sableux, en  s’enfonçant elles traversent le passage des nappes de ruissellement qui passent à quelques mètres sous nos pieds sur tout le littoral nord bassin, les mêmes nappes dans lesquelles vous puisez l’eau pour vos puits forés, ça c’est ma logique (à moins que l’on me dise l’inverse).

Continuons. Les décharges se ressemblent mais ne sont pas égales en produits toxiques, chacune ayant sa signature propre, tout comme les lixiviat (mais c’est moi qui le dit).

Alors ce lixiviat, comment et par quels mouvements souterrains chemine t’il dans le sous sol, va se répandre sous les vases et jusque dans le plan d’eau (d’après mes observations et particulièrement dans sa partie nord, à droite de la plage de Lanton et Taussat).

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Les vases devant Taussat

Les eaux dites de ruissellement vont naturellement, par gravitation, du plus haut vers le plus bas. Les lixiviat des décharges portés par ces eaux n’échappent pas à cette règle, ils empruntent le même système hydraulique naturel du sol, celui de l’eau de vos puits (c’est un bon exemple pour mieux comprendre). Cette eau de ruissellement, dite “eau vive”, en se déplaçant, percute de plein fouet les décharges, les traverse par osmose et continue son chemin sous les vases du bassin (en s’enfonçant, les décharges touchent à la fois les nappes stagnantes (à faible ruissellement) et les nappes à eaux vives (entre 15 et 20 m3/h).

A quelles profondeurs exactes ? Je l’ignore précisément mais les évalue vers les quinze à vingt mètres environ

Les lixiviats atteignent t’ils réellement le Bassin ? A moins que les nappes phréatiques de ruissellement ne s'arrêtent au net de la plage je ne vois pas très bien où elles peuvent aller, en Chine peut être.. Non elles ne s’arrêtent pas hélas et passent dans les vases (qui représentent la plus grande surface au  bassin). Il est fort probable que ces polluants atteignent également les chenaux par résurgence (en mon temps on déposait les bouteilles de vin à rafraîchir dans ces sources d’eau douce qui montent du sol, les plongeurs en apnée les connaissent bien, on peut les voir à contre jour par diffraction de la lumière du soleil).

Quels volumes d’eau passent par infiltration, et osmose dans les décharges ? Je répète que je ne suis pas un scientifique mais un simple observateur, je raconte un expérience de toute une vie et vous avez le droit de contester ces chiffres, bien évidemment. Je ne demande qu’une chose en échange, me proposer les vôtres.. ou de me dire, non ce n’est pas possible Isidore ! Un simple et honnête échange.

Les débits des ces eaux souterraines de ruissellement, celles donc qui alimentent tous les puits forés du Bassin et dont une partie passent sous et dans les décharges, je les connais bien. J'estime à près 25.000 m3 /h le volume d'eau qui pénètre sous et dans la seule décharge d’Audenge, soit 60.000 tonnes d’eau saine et de lixiviat (liés entres eux) sur 24h, cela parait énorme mais le volume d’eau qui passe en sous sol l'est bien davantage.

J’ai bien sur ma façon de calculer, peut-être avez vous pu observer le creusement d’une piscine par chez nous, avez vous vu la quantité de pompes utilisées pour évacuer l’eau du sol (faire un abattement d’eau), c’est considérable, essayer de faire un calcul simple du débit (prenez la largeur et la profondeur de la piscine et comparez les proportions entre une piscine et une décharge).

Ma plus grande crainte est dans la composition de ces lixiviats, le mélange des polluants, des différentes chimies, a t’on fait les bonnes analyses dans le Bassin ? Nos chercheurs viennent d’étudier la régression des zostères, ont-ils fait des analyses chimiques de l’eau et des vases sur le nord Bassin, ont’ ils cherché les bons polluants ?

En haut lieu, rien d’alarmant, la seule chose que l’on sache c’est qu’au bassin tout meurt en bonne santé. Où est la logique la dedans? Alors pour couper court, on nous sort le fameux et ultime krikitue …. les preuves !

Allez donc donc faire un tour sur les vases de Taussat. Je crois connaître toutes les odeurs de vase du bassin, mais celle de Taussat, sa couleur, sa texture, ici rien n’est normal, peu ou pas de varech, pas de coquillages, plus de vie, c’est la lune ici.

J'espère me tromper, mais je pense, qu'en grande partie, les vases du nord Bassin sont mortes et que cela va s'aggraver exponentiellement, on n'efface pas d’un coup de gomme des milliers de tonnes de déchets toxiques, ailleurs au coeur du Bassin et autour de l’île c’est moins alarmant.

La seule solution reste l'excavation de toutes nos anciennes décharges, c’est le moins que l’on puisse faire, pourtant, à mon sens, même si l’on excave immédiatement tous ces déchets, on ne pourra plus sauver le bassin. Mais restons prudents, avec la nature il y a des revirements exceptionnels et souvent pour nous incompréhensibles.

Bon courage

Isidore Plantey, Arès le 13 février 2012

QUI EST LE PERE PLANTEY ? C'est un parqueur d'avant guerre, né le 14/juin/1928, pêcheur d'anguilles à la foëne, il a fait des milliers de km sur les vases du bassin, il en connait beaucoup de secrets. Observateur par nature, il a vu évoluer le bassin jusqu'à nos jours, sourcier et puisatier traditionnel (ayant fait quelques milliers de puits, en eau bacteriologiquement potable bien sur), il connaît très bien l’hydrographie du sous sol. Ses observations ont la valeur de son expérience. Quand il parle des pollutions, qu'il a suivi pendant prés de quarante années, il croit savoir de quoi il parle. Les «preuves du pauvre», comme il dit , sont sa logique, son bon sens et sa raison, qui, pour lui, valent bien des preuves «scientifiques».

Nota :
Il y a les résurgences : une résurgence est une exsurgence alimentée par au moins un cours d'eau de surface identifié dont une partie ou la totalité s'infiltre dans le sous-sol par une ou plusieurs pertes. Dès lors que la perte ou le réseau hydrographique de surface communicant a été mis en évidence par la visite ou la coloration, l'exsurgence devient une résurgence.

et les exsurgences : une exsurgence est une source dont l'eau provient d'un réseau hydrogéologique endogène d'un massif, «généralement» “karstique”.
Il existe des exsurgences marines jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, et jusqu’à plusieurs centaines de mètres du rivage. Ces exsurgences ont parfois été utilisées par les marins comme source d'eau potable en pleine mer.

Voir aussi

http://bassindarcachon.com/crii_du_kayok.aspx?id=57 - http://www.sepanso.org/


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 Je pars en pêche depuis Taussat, je confirme que depuis quelques années il n'y a plus aucun herbiers de zostères dans cette zone, l'eau est trouble en permanence, plus de bigorneaux, ni de palourdes, même les crabes ont disparus ou presque.
 
Brivady Lanton

 Je me doutais bien de quelque chose comme ça mais alors là, les bras m'en tombent. Je pratiquais un peu la pêche à pied à la frontière entre Andernos et Taussat et j'ai vu disparaître la vie petit à petit. Maintenant il n'y a plus rien sauf échouage d'algues vertes et un peu de varech cet automne. Mais tout ça vient de plus loin s'échouer sur notre côte. Il ne nous reste plus que de la vase fluente et nos yeux pour pleurer.
 
Marie Andernos les bains

 c'est le père plantey de la saussouze! qui vous cause suite à vos remarques pertinentes. Réponse a marie, et bonjour Marie. Je suis bien désolé pour vous chère Marie ce que vous voyez n'est hélas qu'un début et je ne suis point un crétin de catastrophique gratuit! je sais de quoi je parle, pour moi, qui connaît bien les nappes souterraines dites de ruissellement, je puis vous assurer que les lixiviats des décharges d'Audenge se jettent bien sous les vases de Taussat, les vases sont sur et sursaturées comme des éponges. Depuis au moins trente ans "le trop plein", lessivé tous les vingt jours par les marées, passe par la droite du bassin (au dessus des quinconces d'ares, et ces lixiviats viennent rejoindre ceux de la décharge d'ares (dans le chenal d'ares) et rencontrent à leur tour "l'égout" du canal des étangs dont les eaux apportent les lixiviats de la décharge du Porges (que tout le monde oublie) le tout se déverse dans "la vallée du Teychan"(où on a longtemps capté traditionnellement le naissain grâce à la salinité et à une température de l'eau idéale pour le naissain, on ouvrait à cet effet les écluses du canal de Lège). Ce qui m'étonne le plus c'est que l'on ai jamais trouvé de produits radio-actifs à Claouey, car il y a eu des dépôts et le "courant portant" aurait dû en amener, vous voyez chère Marie que l'on est pas au bout de nos peines.
 
plantey isidore Ares

 Contrairement aux herbiers de zostères, il y a une espèce qui n'est pas près de disparaître : le JETSKI. J'éprouve toujours autant de plaisir à lire la prose et les réflexions d'Isidore PLANTEY. Je ne suis sur le Sud Bassin que depuis 18 ans mais j'ai tout de même vécu des évolutions spectaculaires du point de vue de l'environnement et de l'aménagement du territoire, et pas toujours dans le BON SENS. LE BON SENS, comme celui dont fait preuve Isidore, comme beaucoup de gens de sa génération. Lorsque je suis sur l'eau, j'aimerais bien entendre plus souvent le CRI du KAYAK, c'est trop facile de taper sur le dos des "écolos".
 
Jean-louis Gujan

 Où est la solution ? Là est le véritable problème.
 
Xavier Arcachon

 Sans que ces problèmes de pollution n' aient été réglés, et celui-ci est sans aucun doute le pire, les maires continuent (quelques-un résistent) à urbaniser le littoral. Sur le sud bassin c'est déjà Bordeaux et le nord en prend le chemin. Cela rajoute des pollutions, inévitablement, et coûte de l'argent : on parle maintenant de récupérer les eaux de pluie(un comble!)qui s'écoulent le long de nos routes à cause d'un trop-plein de voitures. Plus on urbanise une zone sensible, plus il faut investir : voiries, écoles, transports, tout à l'égout, poubelles de mer, traitements des déchets... "Travaux obligatoires" qui nous sont facturés, l'augmentation de nos taxes et impôts locaux en témoignent. Au final cette politique de développement inadaptée coûte cher à ses habitants et détruit un eco-système de toute première importance, unique en Europe, nos élus se rendent-ils bien compte de ce qu'ils sont en train de détruire ?
 
Ransinan Lanton

 La solution Xavier ? Pour le moment, en l’absence de technologies non polluantes suffisamment performantes (transports, traitement des déchets, égouts.. ), Il nous faut protéger des activités humaines les zones environnementales sensibles, et pas seulement en gironde, et donc en geler l’étalement urbain. C'est, il me semble, un devoir de transmission pour les générations futures.
 
Ransinan Lanton

 bonjour nos elus s'occupe plus de promouvoir nos communes que de preserve le litoral du bassin pour la plaisance ils ne savent pas quoi faire et ou mettre ces vases du fond du bassin
 
calastreme andernos

 Nous voilà pris en sandwich, d'un côté le warf et de l'autre les lixiviats. Mesdames et messieurs les polit iques, qu'est qu'on fait, on joue l'autruche la tête au fond du sable et on continue les grandes surfaces, les lotissements ou on fait une pause ?
 
Lacaze Gujan

 Je suis née en décembre 1928 ! J'habite Bègles 33130 . Nous sommes toujours venus passer les vacances d'été , ici, au Mauret ! Autrefois ,adorable station balnéaire ,elle est devenue sous la férule du maire Pérusat, un quartier d'Andernos !! Les habitants ont fui devant la voracité des promoteurs ,qui détruisaient , détruisaient les charmantes villas , au profit d'immeubles grossiers tous identiques ! Les commerçants ecoeurés sont partis ! Le Mauret a muté.... en cité dortoir !! Mes enfants ont eu la chance de connaître le bassin aux eaux saines , le varech , les chenaux , les palourdes que nous dégustions sur place ! Soyez nombreux à vous insurger contre tous ces maires du littoral , la main dans la main pour se remplir les poches ,au détriment de notre bassin ! Le maire d'Arcachon, un grand ami de Pérusat a été , sur le fil, élu député ! On n'est pas sorti de" l'AUBERGE"! Quant à Isabelle Galinier ,directrice de la SIBA (assainissement du bassin !!!!) a fêté l'election de Foulon , en dansant "Macarena" avec Perusat ! Mes salutations et bon courage ! Nous sommes nombreux à dénoncer toutes les turpitudes concoctées en tapinois , contre la destruction de NOTRE bassin ! ZIZOU
 
BRETON SUZETE Le MAURET et Bègles

 J'ai l'impression que tous nos "blablas" justifiés , à propos du bassin d'Arcachon , n'interessent aucun édiles ou hauts responsables du littoral ! Seul.... l'or noir est devenu leur unique convoitise !!!!!! Remarquez tous les derricks implantés un peu partout , retireront irrémédiablement notre site de l'UNESCO !! Circulez la visite est terminée ! ZIZOU
 
suzette breton Le MAURET et Bègles

 A tout cela ne pourrait-on pas associer les 'grands' agriculteurs et leurs rejets sur le bassin versant. Ils ne sont pas racistes......leur liqueur n'est pas noire !!!mais oh combien plus néfaste. Là pas de manifestant, pas médiatique les grands champs, etc, etc.....
 
peyjehan la teste de buch

 Sans oublier la décharge de l'Aiguillon, près de l'ancienne usine Couach, au bord de l'ancien "Trou" dans la digue du Plajòt de La Teste, active dans les année 60-75, aujourd'hui camouflée sous la végétation... On peut aller y faire de l'archéologie, les morceaux de batteries et le vieux bidons affleurent sous le sable...
 
Odile Crocq La Teste

 L'ancien maire d'Audenge, Francis Gadou, a souhaité répondre suite aux diverses accusations tenues par la nouvelle équipe municipale. «Avant tout un peu d'historique. Le centre de stockage des déchets se présente sous trois zones distinctes, A, S, C. La zone A (14 ha). C'est l'ancienne décharge municipale exploitée par la SETAP (1974-2001). La zone S (16 ha), c'est la zone centrale du site comprenant une partie Sytomog et Onyx exploitée avant 1997, et une zone exploitée par la société Edisud (ex mSS) depuis 1997. La zone C (10 ha) est exploitée par la société SETAP qui accueille des résidus de broyage automobile qui pourront être utilisée un jour. «Je tiens à préciser que s'il y a pollution, celle-ci proviendrait en grande partie de la zone A et de la zone S (Sytomog et Onyx) où 500.000 tonnes de déchets ont été entreposés entre 1973 et 1995 sans aucune protection et aucun contrôle et conformément aux directives en vigueur de l'époque. «Lorsque j'arrive à la mairie en 1995, je trouve une situation financière catastrophique et une décharge hors normes. J'ai pris alors le problème à bras le corps avec objectivité sans en faire étalage. Je dépose à ce moment-là un projet de réhabilitation des premières zones. Suivant les prescriptions de l'inspecteur des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement, un dossier est présenté au comité départemental d'hygiène en 1996. Un arrêté préfectoral complémentaire est délivré le 17/02/97. Cet arrêté prévoyait uniquement un recouvrement imperméable (apport d'argile) du site et aucune protection du sol. De même, plus tard pour la zone S (Sytomog, Onyx). Je ne comprends pas ce que l'équipe actuelle peut me reprocher aujourd'hui alors que certains étaient à mes côtés à ce moment-là? «A partir de 1997, le conseil municipal prend la responsabilité de l'exploitation en application des règles en vigueur (loi Voynet). Devant la complexité du dossier et de son suivi, ainsi que des problèmes environnementaux de la commune, un expert agréé a été recruté en tant que conseiller scientifique. Une redevance a alors été demandée aux prestataires, pour permettre de solutionner les problèmes financiers de la commune. «A partir de ce moment-là, l'exploitation a été réalisée en fonction des arrêtés préfectoraux successifs (géomembres sous les casiers pour la protection des nappes, captage du méthane et des Iixiviats). Je ne nie pas que nous ayons eues de grosses difficultés à maîtriser les odeurs, dues au système d'exploitation. On me parle aujourd'hui de pollution, dont je devrais un jour rendre compte selon certaines personnes. Mais il me semble que pour beaucoup il était « confortable» d'avoir un centre d'enfouissement à Audenge et d'en laisser la responsabilité et les inconvénients au maire. « Tout le monde a dormi pendant des années sans vraiment chercher des solutions, sauf moi, qui dans l'intérêt des collectivités et de la commune avait proposé la création d'un centre mécano biologique moderne sur la commune. Un centre préconisé par la commission départementale des déchets du conseil général. Ce projet a été accepté, dans un premier temps par toute mon équipe, puis rejeté au moment des élections. Cela ne devait sûrement pas être politiquement correct. «Par ailleurs, contrairement à ce qui est affirmé aujourd'hui par l'équipe en place des dossiers d'étude ont été déposés avant la fin de ma mandature et financés par les prestataires. Les services de l'Etat demandent maintenant une étude globale qu'il appartient à la nouvelle équipe de suivre. C'est le rôle des élus qui étaient candidats et qui de ce fait ont l'obligation de suivre les dossiers commencés. Il s'agit là de la plus élémentaire application du principe de la continuité républicaine. « En ce qui concerne le ruisseau du Ponteïls, des analyses régulières sont faites, en amont et en aval du site, par un laboratoire agréé et par le Siba. L'impact des eaux issues du CET est négligeable par rapport aux autres rejets (maïs, carottes ...). » Les finances « Avant mon départ un audit a été réalisé par la Trésorerie. Il indique que la commune était en équilibre, mais que cet équilibre était fragile. Je l'ai dit et redit à tous les candidats en leur demandant d'être prudent sur la gestion future du fait de la perte de la recette du CET. Le fonctionnement aurait pu être assuré avec beaucoup de rigueur, mais en ce qui concernait la poursuite des investissements, des recettes nouvelles devaient être trouvées (projets, impôts ...), sans compter uniquement sur les subventions qui se sont qu'une partie de la dépense. « Le début de la mandature actuelle n'a-t-elle pas été imprudente? Les réalisations diverses ne pouvaient-elles pas attendre que l'équipe prenne réellement conscience des difficultés de la gestion? « Pour gérer convenablement la fermeture définitive du CET, n'aurait-il pas fallu s'appuyer sur l'expérience du conseiller scientifique présent depuis 1 0 ans? Le changement de prestataire nécessitera un suivi très rigoureux de la réhabilitation qui engagera l'avenir du site sur 30 ans. » Audenge. Le vendredi 10 octobre 2008. Francis GADOU.
 
Ransinan lanton

 Que de vérités !!!!! perso je suis un enfant du bassin, j'ai 56 ans..... je le vois tout en généralité se stériliser...... la décharge d'Audenge ? mais elle fait partie de tous les pires ensembles ! le premier et avant tout vient de la surfréquentation des bateaux ! un moteur à explosion refoule dans ses suies du cadmium de l'aluminium du mercure du plomb, dès les beaux jours il y a entre 2000 et 5000 navires de plaisance qui y circulent (10% des ancrages) je vous incite à regarder sur Maps l'énorme tache noire qui entre dans le bassin depuis le warf, c'est flagrant, tout le monde peu le constater ! il y a quoi dans ses rejets ? la merde de la smurfit, celle de nos chiottes, et de la collecte de tous les égouts du bassin qu'y s'y rejettent - soit nos produits vaisselles, la javelle, les rejets médicamenteux de part les escréments et ect- maintenant drainés par les pluies, le lessivage par elles des routes donc des dépots d'échappement, par la leyre tous les produits relatifs aux cultures extensives de mais (désherbants mais aussi engrais) depuis tout ce temps.......; tout s'accumule ! s'infiltre....... s'enfonce....... s'imprime ! perso je ne mange plus d'huitres depuis 5 ans ! l'imparable test de la souris..... oh ! mais il a fallu vite le supprimer pour cacher la vérité qui aurait grandement mise des entraves aux chevilles des politiques avec leurs desseins immobilier ......... on a fait taire les scientifiques pour donner champs large à la cangrène........ alors se mettre sratégiquement avec les hostréiculteurs....... tout le truc est là, mais il faut le comprendre ..... le bassin est foutu les amis ! c'est maintenant sans retour, parce que la machine infernale est conduite à grandir en puissance géométrique. Dans 4 ans ma retraite........ je quitte le pays, trop dégouté de savoir et d'avoir compris.........
 
Christophe THOMAS-CASTELNAU Arcachon

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