1/ LES REJETS EN MER par Henry Augier, spécialiste en science des pollutions.
Les rejets en mer des matériaux de dragage : une hérésie !
Le projet de « clapage » dénoncé par le Comité de Vigilance et le Collectif Aquitain consiste à immerger dans la mer au droit du Wharf de La Salie à quelques milles de la côte, les vases portuaires récoltées par dragage du port d'Arcachon. Le volume annoncé - 300.000 m3 - est considérable !
De tels rejets ne sont pas tolérables. Il est temps d'arrêter de prendre la mer pour la poubelle universelle. A-t-on seulement une idée des dégâts occasionnés aux écosystèmes benthiques par ces matériaux étrangers ?
C'est en premier lieu l'enfouissement total de la vie fixée, sédentaire ou faiblement vagile des fonds marins, y compris les zones de frayères de nombreux organismes. Autrement dit un enterrement de première classe encore plus expéditif que la pollution. C'est encore un accroissement important de la turbidité dans un espace bien plus vaste que la surface du dépôt, avec un effet particulièrement néfaste sur la photosynthèse des algues et des phanérogames marines et la respiration des poissons et autres animaux marins (colmatage des branchies). C'est aussi un apport important de polluants toxiques dont les effets sont amplifiés par la bioconcentration de long des chaînes alimentaires benthiques et pélagiques. Ces vases portuaires contiennent en effet des métaux et métalloïdes dangereux (cuivre, plomb, zinc, arsenic, chrome, nickel, etc.), des hydrocarbures dont certains cancérigènes et des concentrations parfois importantes en composés issus de peintures anti-salissures hautement toxiques tels que les dérivés du cuivre, les tributyl-étains, l'irgarol, etc. Est-il nécessaire de rappeler les dégâts occasionnés par les TBE dans les parcs ostréicoles avant son interdiction pour les bateaux de moins de 7 mètres ? Est-il nécessaire encore de dire que l'irganol, de la famille des triazines est un inhibiteur puissant de la photosynthèse des algues et que cet herbicide libéré par lixiviation des coques de bateau se répand dans l'environnement aquatiques y compris dans les vases portuaires pour y poursuivre son ouvre de mort pour laquelle il a été conçu !
Les richesses marines sont vraiment tournées en dérision par les incorrigibles « terrestres » que nous sommes. Quel écho donnerait-on à l'épandage de ces vases putrides et polluées dans les jardins publics, les zones de loisir, les forêts et les territoires protégés pour leurs richesses ?
Tout doit être mis en ouvre pour empêcher légalement un tel massacre, en commençant par une large information sur la nocivité de telles pratiques !
- Nota :
rapport du traitement des vases portuaires
(2006) REPONSE du
COLLECTIF AQUITAIN CONTRE LES REJETS EN MER
18 septembre 2006
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Bibliographie
Le wharf, afin que nul ne l'ignore.
A l'origine (1971), c'est un collecteur général de 65 km de long destiné à collecter l'ensemble des eaux usées d'origine urbaine et industrielle du Bassin d'Arcachon et de les rejeter en mer au large par l'intermédiaire d'une canalisation ensouillée de 4500 m. Dans l'idée de ses concepteurs ce dispositif était suffisant pour se débarrasser de ces eaux polluées sans avoir recours à un quelconque procédé d'épuration. A l'époque, on considérait, à tord, la mer suffisamment vaste pour disperser et absorber les substances polluantes contenues dans les eaux usées de cette région. Ce projet échoua et fut remplacé en 1974 par la réalisation d'un émissaire d'une longueur de 792 m Très vite, la pollution marine engendrée par cet exutoire fut dénoncée par les associations locales et les utilisateurs de la mer au premier plan desquels les pêcheurs, les aquaculteurs et les baigneurs. Ces plaintes conduisirent à la construction de stations d'épuration primaire peu performantes. Autrement dit, les traitements d'épuration n'avaient enlevé qu'une partie de la pollution, sans solutionner de façon définitive le problème de la pollution de la mer. Il suffit pour s'en convaincre de prendre en compte les reportages photographiques contenus dans le dossier et les résultats des analyses conduites par différents organismes et laboratoires.
D'après les dernières données disponibles le débit du wharf serait en moyenne de 4600 m3 /heure avec des pointes à 12.000 m3/heure ! Soit 8800 kg de MEST et 25.000 kg de DBO sur 24 heures. On cite ainsi plus d'un milliard de m3 d'eaux polluées qui auraient été déversés en mer depuis 1974 ! Selon les études consultées, souvent déficientes dans leurs objectifs dans l'espace et dans le temps, la pollution microbiologique serait importante et la pollution toxique (métaux, hydrocarbures, etc.) peu élevée. La pollution par les détergents n'a pas été évaluée ni la contamination de la flore et de la faune marines. Or la charge en tensio-actifs paraît importante, elle est signalée par la présence de grandes quantités de mousses blanches et colorées dont l'origine et la toxicité n'ont pas été évaluées. Certains mettent en cause les rejets de l'usine de pâte à papier de Biganos. Ces mousses ont été pendant longtemps de couleur marron, avec une odeur souvent nauséabonde, alors qu'en décembre 2007 elles étaient blanchâtres. Dans son article de presse (Sud Ouest du 14/9/2007), Aline Marque précise que la couleur des mousses aurait changée à la suite de l'utilisation, par les deux nouvelles stations d'épuration de Biganos et la Teste de Buch, de polychlorure d'aluminium, en posant la question de la toxicité de ce composé.
En ce qui concerne les détergents, est-il nécessaire de rappeler les méfaits des tensio-actifs sur la flore et la faune ? Ils perturbent la croissance et nécrosent les tissus de nombreuses espèces végétales et attaquent les tissus les plus fragiles que sont les branchies des poissons et des mollusques et les organes sensoriels. Les formes juvéniles y sont les plus sensibles (gamètes, oeufs, larves). 10% au moins des préparations commerciales contiennent des tensioactifs non biodégradables, c'est-à-dire indestructibles et qui ne cessent donc de se concentrer dans le milieu marin avec le temps. Des études récentes ont également montré que certains tensioactifs dits biodégradables étaient seulement transformés en molécules plus courtes dont la toxicité pouvait être aussi importante que le tensioactif d'origine. Nous avons constitué à ce sujet, avec d'autres experts et l'appui d'une soixantaine de scientifiques, un dossier dans le cadre du collectif « pour des détergents sans danger pour l'environnement » coordonné par Bernard Mermod, journaliste scientifique. Ce dossier a été envoyé au Ministère de l'environnement français et au conseil de l'Europe à Bruxelles, sans résultats. Les détergents ne sont d'ailleurs pas pris en compte dans l'évaluation des performances des stations d'épuration ! Avec ce que nous savons des débits du wharf et l'efficacité médiocre d'élimination des tensioactifs par les traitements physico-chimiques des stations en place, on a du mal à imaginer la masse de détergents déversée en mer et la quantité de molécules rémanentes et toxiques accumulées avec le temps!
Le même raisonnement est applicable aux autres substances non biodégradables telles que les métaux, PCB et autres pesticides et également à certains hydrocarbures cancérigènes tels que les benzo-pyrènes. Les concentrations de ces produits dans l'eau, les sédiments et les animaux filtreurs (moules et huîtres) données par l'Institut européen de l'environnement de Bordeaux sont faibles à très faibles. Malheureusement cet organisme n'a pas disposé de fonds suffisants pour réaliser une étude complète, prenant en compte un nombre plus élevé de points de prélèvement, les variations saisonnières (l'étude est ponctuelle sans suivi) et la concentration le long des chaînes alimentaires. Des constats de raréfaction ou de disparition de certaines espèces telles que les couteaux ( Solen marginatus notamment) et la donace (Donax vitatus) auraient du inciter à réaliser des bilans prenant en compte la biosphère littorale au contact des eaux polluées.
Jusqu'ici, le dispositif de réduction de la pollution des eaux usées reposait sur :
- 4 stations d'épuration urbaines, dont : 3 comportant seulement un traitement primaire physico-chimique : Biganos, Gujan-Le Teich, La Teste-Arcachon. 1 comportant un traitement biologique : La Teste-Cazeaux - 1 station d'épuration industrielle plus performante, comportant un traitement primaire physico-chimique et un traitement secondaire biologique développée par l'usine de pâte à papier de la société SMURFIT.
Un effort important vient d'être réalisé en matière d'assainissement avec l'inauguration de deux nouvelles stations d'épuration plus performantes, utilisant des techniques plus modernes. Il s'agit de la station d'épuration de Biganos inaugurée le 14 septembre 2007 en présence du Ministre J.L. Borloo et celle de la Teste inaugurée le 10 décembre 2007. Ces deux stations développées par la société DEGREMONT, pour un coût de 40 millions d'euros, comportent :
- Un traitement préliminaire de dessablage, dégraissage et de décantation lamellaire.
- Un traitement primaire physicochimique de coagulation/floculation.
- Un traitement secondaire biologique par biofiltres.
- Un traitement bactéricide par ultraviolets.
Mousses détergentes issues du wharf, plage de Biscarrosse, début 2008.
Voir la vidéo
Malgré le battage médiatique justifié (car c'est un progrès indéniable par rapport au dispositif ancien) qui a accompagné l'inauguration de ces deux réalisations, il ne faudrait pas croire pour autant que les eaux usées urbaines sont épurées à 100% ! D'ailleurs les eaux partiellement épurées qui sortent de ces stations empruntent toujours la canalisation du Wharf et sont déversées dans la mer. Je n'ai pas connaissance du bilan exact de ces stations, mais il est connu que le traitement primaire même couplé à un traitement secondaire n'élimine pas tout et qu'il reste encore une pollution résiduelle, notamment une charge en détergents et certains autres polluants non biodégradables (métaux, métalloïdes, certains pesticides, etc.). D'ailleurs, moins de trois mois après la mise en service de la station de Biganos, les plages biscarrossaises ont été recouvertes de gros amas de mousse. Comme en témoigne la mise en place d'un traitement bactéricide par ultraviolets, la priorité semble-t-il a été une nouvelle fois donnée à la protection sanitaire des baigneurs (totalement justifiée) mais sans prendre totalement en compte l'impact sur la biosphère. Par ailleurs, le Comité de Vigilance fait état d'une capacité de traitement pour 285.000 habitants, alors que la population avoisinerait 600.000 personnes en période estivale. C'est le problème des villes touristiques qui doivent sur-dimensionner leurs installations pour absorber le pic estival de pollution. Si ces données s'avèrent exactes, il est étonnant que cet aspect ait échappé aux concepteurs de ces stations !
Un projet ambitieux : pollution et rejets zéro.
J'ai déjà été confronté à des situations de ce genre dans de nombreux secteur de notre littoral (région de Montpellier ou de Marseille par exemple), avec projets d'émissaire en mer, sans jamais trouver à terre l'équivalent du wharf. Le wharf de la Salie est une monstruosité qui n'aurait jamais du exister, un exutoire qui a injecté dans la mer d'énormes quantités de polluants et qui continue à le faire, même si les effluents véhiculés ont été épurés en partie par les deux stations modernes mises en place récemment. Ce serpent inesthétique qui crache son venin dans l'océan doit être démonté et le rejet au littoral des effluents traités doit être supprimé. Une telle opération nécessite évidemment la mise en place de traitements tertiaires de finition adaptés aux problèmes locaux des effluents urbains et industriels et permettant d'obtenir à la sortie des eaux pures totalement exemptes de polluants. De tels systèmes existent déjà aux USA, au Canada, dans certain émirats arabes et même en France. La technologie existe et l'expérience acquise rend ces traitements particulièrement fiables et performants (procédés d'absorption, notamment sur différents supports dont des charbons actifs, procédés d'oxydation notamment le lagunage, procédés de filtration, notamment à l'aide de différents matériaux dont des membranes, procédés électrochimiques, osmose inverse, techniques d'élimination des composés nitrés et phosphorés, etc., etc.). Les eaux pures seraient recyclées dans les réseaux de distribution, économisant ainsi une richesse totalement perdue en la déversant dans l'océan.
Reprenant les propos du Ministre J.L. Borloo lors de l'inauguration de la station d'épuration de Biganos, ce serait une « opération exemplaire dans un site exceptionnel » qui permettrait de commencer à « gagner la bataille de l'eau » et également d'emboiter le pas à la SIBA avec son objectif « pollution zéro ».
Le contexte actuel nous semble particulièrement favorable pour développer un tel projet : l'effort financier le plus important au niveau des deux nouvelles stations d'épuration a déjà été réalisé, l'aide du plus grand nombre peut être obtenu (Europe, Etat, Agence de bassin, Conseil régional, Conseil départemental, communes, CLIS, SIBA, etc.), l'accord serait probablement total avec le Comité de Vigilance, le Collectif Aquitain, les utilisateurs de la mer et la population en général. Il existe par ailleurs un schéma directeur de mise en valeur de la mer du bassin d'Arcachon, sans oublier son classement en zone sensible (arrêté ministériel du 22 décembre 1994) qui peuvent servir d'argument environnemental.
En guise de conclusion.
S'il est vrai que souvent les scientifiques, dans le domaine de l'environnement, ont un temps d'avance et les politiques un temps de retard, l'arrêt des rejets en mer et l'objectif « pollution zéro » constituent une formidable opportunité de montrer qu'ils peuvent être au diapason et à l'avant-garde des techniques de dépollution. Il va de soi qu'un tel programme devra être confié à une commission d'experts qualifiés dont l'objectif sera de choisir et d'adapter les techniques de traitement tertiaire les plus appropriées à la spécificité des effluents restant à traiter, pour atteindre une dépollution totale.
Il existe un atout considérable pour que ce projet audacieux aboutisse, celui d'un consensus général de la population, des associations, des utilisateurs de la mer et l'accord de nombreuses autorités. Les initiatives du gouvernement avec le Grenelle de l'environnement et la venue en décembre 2007 du ministre de l'environnement J.L. Borloo à Biganos constituent des atouts complémentaires.
Toutes les forces vives doivent maintenant unir leur énergie non pas pour des querelles internes stériles mais pour tendre vers un seul but :
La sauvegarde et de la réhabilitation des richesses du bassin d'Arcachon, de l'océan et du littoral aquitain.
Là où il y a une volonté collective, il y a un espoir.
Le 16 janvier 2008.
Henry Augier. Docteur d'état, professeur honoraire; Ex directeur du laboratoire de biologie marine fondamentale et appliquée et du centre d'études, de recherches et d'informations sur la mer (CERIMER), Ex responsable du Certificat d'Etudes Supérieures d'Université de molysmologie (science des pollutions) à la faculté des sciences de Marseille-Luminy.
VOIR AUSSI
- Le 11 août 2008 - Les zones de LA SALIE et du WHARF ne seront pas inclues dans le périmètre de NATURA 2000 MER pour le Bassin d'Arcachon, les ostréiculteurs et les associations demandent des comptes au Préfet :
La lettre adressée au Préfet de Gironde
Editée en 1997, la carte de dispersion des effluents du WHARF est sans appel concernant la pollution du banc d'Arguin !
La carte de dispersion des effluents du WHARF
L'HISTOIRE du WHARF :
http://bassindarcachon.com/histoire_locale.aspx?id=14
2/ LES MENACES SOUTERRAINES DES PUITS FORES par Bernard Bordier, président de l'Association des Amis des Puits du Bassin d'Arcachon.
Empoisonnement des nappes souterraines, par la non protection des têtes de
puits :
Nous employons le terme empoisonnement, pourquoi ? Quel le mot pourrait se substituer à cette situation ? Nous allons vous livrer une série d'explications, relatives à la non-protection des têtes de puits. A vous, lecteur, d'avoir la sagesse d'y apporter votre jugement. Maintenant, imaginez vous les milliers de forages présents autour du Bassin d'Arcachon. Chaque puits, est en phase directe avec la nappe phréatique, par l'intermédiaire des ouvertures de la crépine et 99 % des forages, ont des têtes de puits à ciel ouvert !! C'est à dire que les tuyaux des forages sont coupés, soit au ras du sol, soit en dessous de la surface du sol. Le résultat, ne se fait pas attendre.. Escargots, limaces, fourmis, cloportes, sans compter les feuilles, aiguilles de pin, chiendents et autres végétaux, quelques petites souris et mulots. Et par dessus tout, dans bien des cas, sitôt qu'il y a une averse, des dizaines de milliers de puits servent de dévidoirs naturels.
J'ai vu, aussi, dans la propriété de certains particuliers, des forages abandonnés, dont les propriétaires s'en servaient comme tout à l'égout pour les eaux grises de cuisine. Quand on ajoute, bout à bout, cette longue liste, à la Prévert, on est effrayé ou on devrait l'être, du bouillon de culture impressionnant, que l'on trouve, pratiquement, dans chaque puits. Quand on pense, que des dizaines de milliers de forages, dispersent,( dans l'indifférence quasi générale), dans les nappes phréatiques, réputées saines, des quantités énormes de produits hautement microbiens et toxiques. On pourrait comparer cela à des déversements de tout à l'égout miniature ( même les fosses septiques, de l'époque, n'étaient pas aussi polluantes ) Qu'on le veuille ou non, il est bien sur inéluctable que, par la transmissivité due à la gravité, toutes ces eaux, très gravement polluées, se jetent en grande partie dans ce pauvre bassin d'Arcachon( qui n'en demandait pas tant ), et cela aussi, par les multiples résurgences et autres capillarités. Il faut penser à rajouter, pour faire bonne mesure, la pollution due au considérable mélange des nappes, produit par
les forages hasardeux
. Moi-même, j'en arrive à me poser la question, si je ne rêve pas ou si je n'exagère pas ! Ou même, si je n'arrive pas à inventer. Parfois, je m'interroge sur l'état de santé de mon mental, car nous arrivons à de tels sommets de bêtises et d'imbécilités (il faudrait inventer des mots spéciaux, pour ces situations spéciales; Je suis souvent pris par le vertige de l' incompréhension, qui frise le renoncement de tout. Quand je reviens, hélas, dans notre petite réalité quotidienne, je ne puis que confirmer, que tout ce que j'ai énuméré, existe réellement(et peut-être que la réalité est pire): Et pourtant : Elle se meut ! A fini par déclarer (en douce, bien-sur) le grand Galilée. Je demande pardon à tous, d'avoir évoqué quelques états d'âmes personnels, qui n'ont rien à faire dans une lettre « officielle ». J'ai presque honte, après avoir évoqué, avec « approximation », les diverses pollutions et leurs diverses causes, d' avoir eu des réactions, « bêtement humaine ».
Pour la protection des têtes de puits, il y a un remède, appliquer tout simplement la loi.( article 214-7 du code de l'environnement)
Phénomène nouveau constaté depuis peu. Cette constatation est relative à la
température de l'eau souterraine.
Voilà deux ans, que nous avons constaté une augmentation de la température de l'eau souterraine. Généralement, elle se situait, autour de 12 °. Et grâce aux techniciens qualifiés, qui ont installés des géothermies chez des particuliers, dans notre région, nous avons su par ces derniers( car ils sont obligés de connaître la température de l'eau, pour régler les pompes à chaleur), que l'eau brute, sortant de terre, avait une température, entre 16 et 17°.Cette différence, nous étonne et nous interpelle. Il doit y avoir forcément une raison, mais à part le réchauffement climatique, nous ne voyons par d'autres causes. Je pense qu'il était bon que vous le sachiez. Dans l'ensemble, nous nous posons, beaucoup plus de questions que nous n'avons de réponses
Bernard Bordier. Le 20 août 2008.