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Mon amie la bernache

mardi 21 décembre 2010
Je parlais encore récemment de la disparition des zostères avec mon beau-frêre d'Andernos (salut Dédé!), hé ben lui aussi croyait que les bernaches bouffaient tout, qu'elles étaient la cause du grave désordre que nous connaissons. Non, ce serait trop simple, elles étaient là bien avant nous les bernaches et en bien plus grand nombre, lisez plutôt ce qu'en disent les spécialistes et recherchons les vraies causes.

Tenez bon la barre.

P.RANSINAN

bernache_arcachon.jpg

En réponse à l’article de la Dépêche du Bassin du 16 au 22 décembre 2010

« 52 500 bernaches, est-ce une menace ? »

Notre association s’étonne de ce que l’article portant sur les évolutions des herbiers à zostères s’intitule « 52 500 bernaches, est-ce une menace ? », alors même qu’il indique que les bernaches ne consomment que le surplus de production du milieu.

Les travaux liés à la Commission Locale d’Information et de Surveillance qualité des eaux du Bassin d’Arcachon, à la mission du Parc Naturel Marin, au suivi du Schéma de Mise en Valeur de la Mer examinent les multiples problématiques relatives à la régression des zostères : il y est largement question de modification des paramètres physico-chimiques de l’eau, de facteurs climatiques, d’augmentation des herbicides, d’impacts des antifoulings. On constate aussi les impacts directs des déplacements de sédiments lors des dragages d’esteys et de ports. Autant de nombreuses causes d’origine anthropique, que la sur-urbanisation des rives du Bassin ne peut qu’aggraver.

On a aussi vu des herbiers de spartines maritime, une autre espèce de haute valeur écologique et patrimoniale, mystérieusement « brûlés ». Et aucun oiseau n’en est la cause.

D’ailleurs, il est important de ne pas confondre les deux espèces de zostères qui peuplent le Bassin : la zostère marine, profonde, toujours sous l’eau, est celle qui a le plus régressé (73% de 1988 à 2008, nous disent les chercheurs.)
La zostère noltii, ou zostère naine, qui tapisse l’estran est celle à laquelle ont accès les bernaches. Et c’est celle qui régresse le moins (33% de 1989 à nos jours.)

Alors pourquoi fustiger la Bernache cravant, si ce n’est pour vouer cette espèce menacée à être de nouveau chassée et détruite?

On sait qu’au début du 20ème siècle, le Bassin accueillait bien davantage d’anatidés –et bien davantage de zostères aussi. La Bernache relève d’une longue période d’extrême faiblesse. Elle a, cette année, connu une très faible reproductivité dans la toundra sibérienne. Elle est étroitement dépendante de l’écosystème et des ressources alimentaires qu’il produit.

Il est de la plus haute importance, pour la survie des bernaches, que les vraies causes de régression des herbiers soient découvertes et résolues.

bernache_arcachon_2.jpg

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage : accuser les bernaches de dégrader l’écosystème dont elles font partie intégrante depuis toujours, serait sans doute le moyen d’en refaire une cible, un gibier. Mais prélever 10% d’une espèce protégée qui, il y a très peu de temps, était en voie de disparition, qui peut l’être encore, dont le succès reproductif est très aléatoire et dont les ressources alimentaires sont incertaines serait criminel.

En revanche, la rapide réduction des causes anthropiques d’altération de la qualité des eaux sont à notre portée. Et c’est urgent.

Pour Bassin d’Arcachon Ecologie, la présidente, Françoise Branger


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Crédits photos : LPO Aquitaine (Photos : Frank Jouandoudet)



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 Quelles seraient les causes de la diminution de la reproduction des bernaches dans la toundra sibérienne ?
 
Xavier Arcachon

 c'est le père plantey de la saussouze qui vous cause !merde de merde voilà vingts six ans que je clamme a tous le monde qu'il y a une transmutation biologique qui est produite par les lixiviats differents je dis bien différents des décharges (ces lixiviats se jette dans le nord bassin par des centaines de résurgences, soit a ciel ouvert, soit par osmose) si vous ne savez pas ce qu'est une transmutation biologique il faut lire louis kervran celui qui cause comme lavoisier mais en plus moderne voilà ce que le vieux plantey a a vous dire .mais ce que je dis ..tout le monde s'en fou !vous avez raison! mes amis maintenant vous vivez dans la merde que plus de 80% d'entre vous par imbécilité et déliquescence vous avez crée .le bassin est foutu depuis 1985 et foutu pour 100.000 ans au moins il est depuis longtemps a son point de non retour bonne journée isidore plantey de la saussouze 1928
 
plantey isidore ares

 Une étude très complète sur ce sujet a été publiée en juin 2006 par l'IFREMER (1) Des études sur la croissance des herbiers ont été faites par l'IFREMER entre La Teste et Arcachon. Au printemps, chaque gramme de zostère d'un herbier produit 0,03g de matière végétale nouvelle,et cela chaque jour. En été,la photosynthèse étant plus active, la production passe à 0,08g. Pour un stock de feuilles estimé à 3500 tonnes pour l'ensemble du bassin, la production pour une journée de printemps est de 105 tonnes et, en été, elle atteint 280 tonnes. Notons que seulement 50% de cette production brute est mise à la disposition des consommateurs, le reste étant utilisé par les plantes pour leur propre activité chimique. Comparons cette production nette ( 50 à 140 tonnes de matière sèche par jour) et la consommation des Bernaches au cours de leur hivernage. L'estimation la plus élevée que l'on fait en se basant sur les effectifs de 2006* est de 638 tonnes de zostères consommées pendant la totalité du séjour hivernal de ces oies.. A partir des chiffres cidessus il est facile de constater qu'il faut moins de 15 jours à l'herbier pour régénérer, à la belle saison, toute la consommation hivernale des oies. Même en ajoutant les 199 tonnes consommées par les cygnes et les 8 tonnes absorbées par les canards siffleurs, on constate que la forte productivité des herbiers permettrait de nourrir une avifaune bien plus importante que celle qui y séjourne actuellement. Cessons donc de véhiculer l'image de Bernaches dévastant leurs pâturages et explorons les autres causes possibles du dépérissement des herbiers en gardant à l'esprit que la surexploitation des ressources naturelles est une spécialité de l'espèce humaine.
 
Monique Joyeux Bordeaux

 on ne peut pas fumer l'herbe.... on ne peux pas fumer les oies... mais qu'est-ce qu'on va faire?
 
raoul la teste

 Comment va-t-on faire pour nourrir correctement environ 6 milliards 600 millions d'individus sans dégrader la planète, sans puiser dans ses ressources naturelles ? Une solution : Le suicide collectif ! La Terre sera donc alors livrée à elle-même, avec son évolution inéluctable, les variations du climat, etc., une terre sans êtres humains. La fin de l'humanité ... On ne pourra alors plus nous accuser de polluer la terre. Qui d'ailleurs ? Des êtres venus d'une autre planète qui viendront la coloniser pour en faire ce que nous en avons fait aujourd'hui ? Elle n'est quand même pas si mal en définitive ! Non ?
 
SMAPIL Lacanau

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