Le Bassin d'arcachon perçu au mois de février.
Assis à la plage, je contemple l'horizon,
sous un soleil extraordinaire et radieux,
tout en humant l’odeur du mimosa fleuri.
Je suis seul. J'apprécie cette belle saison.
Réalisant ce privilège, je souris,
vu qu'en période estivale, il y a du monde.
D'être là, je remercie infiniment Dieu.
Au loin, sur ma droite, se situe la passe d'Arguin,
connue comme une des plus dangereuse du monde.
Je peux voir l'île aux oiseaux, tant le temps est clair.
Presque face à moi, une masse de sable immense,
d'une hauteur mirifique: la dune du Pilat.
Bougent les couleurs, ce sont des bateaux qui dansent.
Ici, les bateaux d'origine sont les pinasses.
Mais ils ne sont plus d'actualité, hélas!
En rang, sont plantés de longs piquets signalant
des chenaux pour naviguer et parcs à huîtres.
Amateurs profitant d'un bon coefficient,
s'apprêtent à pêcher à gogo palourdes et coques.
Certains en feront commerce, pour se faire du gain.
Tout ça est réglementé. Ils en sont conscients.
J'admire le courage des marins sur leurs chalands,
Qui naviguent direction marée descendante.
Dans un laps de temps qui leur est approprié,
ils vont dans la vase, car c'est un rude métier,
chargées très vite panières et poches d'huîtres
et puis revenir avec la marée montante.
Parfois, ils en oublient de regarder leurs nasses.
Une fois rendus à la cabane, à bon port,
seront travaillés les cailloux ou les cognes,
mais avant la vente, ils séjourneront en claire,
qui partiront à tous azimuts, par transport.
Étant apprécié, ce mollusque reste dans le vent.
Six heure déjà, le Bassin s'est encore remplit.
En barque, des pêcheurs plein d'espérance déplient.
Au-dessus d'eux, vole un couple de cigognes
et à la surface, se chamaillent des oiseaux.
Je perçois aussi cancaner dans les roseaux.
Flottent de gros ballons blanc: ce sont des bouées.
De ci, de là, sautillent multitude de mulets.
Le doux clapotis des vagues contre les coques,
cette musique émise sur les mâts par le vent ,
se balancent entre-autre des cygnes, au rythme des vagues.
Tout est désordre, dans un décor sauvage.
Chaque jour qui passe, est un nouveau spectacle.
Je garderai en mémoire ces soleils naissants,
ainsi que ces jolis rayons de feu mourant.
Ces panoramas d'éclat de cartes postales,
ces merveilles qui nous rapprochent de la nature
qui datent d'environ de deux mille cinq cent années
en espérant que ce champs de beauté perdure;
et je souhaite, l'an prochain, d'aussi belles journées.
Lionel Serpeau